Source : "Acte de décès", (Archives Départementales des Bouches du Rhône).
Il faut savoir que la vallée de la Durance était la route des bergers (transhumance), c'était la Voie naturelle entre le Piémont et le Luberon.
Voila pour ce qui est pour moi une certitude.
Maintenant la suite est une supposition
tout à fait gratuite (en 2 parties).
D'abord petit rappel sur les noms de famille
arméniens :
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Le plus souvent, les noms arméniens se terminent par "ian" ou "yan", ce qui signifie "fils de". Cependant cette terminaison n'est pas l'exclusivité des arméniens. On peut aussi la retrouver chez des irlandais, des anglais, des philippins, des juifs.
Il arrive aussi que des membres de la diaspora ait fait disparaître ce fameux "ian" en tronquant leur patronyme ou en le remplaçant par une terminaison plus "couleur locale". Ainsi en Turquie le "oglu" a remplacer le "ian" alors qu'en Russie c'est le "ov" qui prédomine. Il a été aussi coutume de simplifier les noms pour les rendre prononçables dans les pays d'accueil.
D'une manière générale, les noms arméniens appartiennent à 5 catégories spécifiques : aristocratie, parents, géographie, métier, caractéristiques.
Aristocratie
L'ancienne noblesse arménienne (Nakharar) était issue des Parthes ou des Perses. Ainsi bon nombre de leurs noms se terminaient par "uni" ou "ooni". Cependant la plupart de ses familles ont disparu au cours des siècles mais quelques unes survivent encore : Sasuni, Rshtuni.
Parents
Un très grand nombre ne noms arméniens proviennent directement du prénom du "premier" ancêtre (Davidian : "fils de David", Stepanian : "fils de Stepan", Krikorian : "Fils de Krikor" etc...). Jusqu'au XIXème siècle les prénoms arméniens étant le plus souvent d'origine religieuse assurant de fait un côté religieux à ces noms propres.
Géographie
Quelques noms prennent leur source dans les origines géographiques de la famille ( Sivaslian : "de Sivas", Urfalian : "d'Urfa", Vanetzian : "de Van"). Ces noms étaient principalement donnés aux immigrants à leur arrivée dans une nouvelle région d'Arménie. La différentiation de la terminaison en "lian" ou "tsian" est aussi basée sur l'origine géographique de l'immigrant : "tsian" s'il vient d'une cité arménienne et "lian" d'une cité plutôt turque.
Métier
Beaucoup de noms sont aussi celui de la profession d'un des ancêtres. Ces noms ont souvent été attribué par les collecteurs de taxes qui souhaitent rapidement identifier les "contribuables" (Najarian : "fils de charpentier", Arabian : "fils de charetier", Vosgarichian : "fils d'orfèvre". Beaucoup de ces noms de métiers ne sont pas forcément des mots arméniens. En effet, ce collecteur de taxes (le plus souvent turc, perse, arabe,...) utilisait un mot de sa propre langue pour définir le métier (Boyajian vient du terme turc "boyaji", "celui qui teint" pour teinturier.
Caractéristiques
Les noms les plus curieux et les plus difficiles à "déchiffrer" sont ceux qui ont un rapport avec un trait caractéristique d'un de leurs ancêtres (Topalian : “fils de l'infirme”, Dilsizian “fils de celui sans langue”, Sinanian “fils de la pointe de javelot). Beaucoup de ces noms sont difficiles à comprendre en dehors de leur contexte original. Par exemple, Dilsizian signifie certainement que cet homme à eu la langue coupée par les turcs pour avoir utilisé la langue arménienne; alors que le mot "Sinan" était un mot d'argot qui pouvait avoir deux significations : avoir une allure altière, droite ou "bander comme un cheval".
Certains de ces traits ne sont pas physiques mais reflètent la personnalité ou le statut social (Melikian : "fils du roi", Harutunian : " fils de la résurrection",). Il peut y avoir 2 origines à ce nom "Harutunian". L'ancêtre a pu se prénommé Harutune (pour être né dans la période de Pâque) ou avoir adopté ce nom après avoir adopté le protestantisme pour montrer son nouveau statut : "né chrétien une nouvelle fois".
Les noms tirant leur origine des métiers ou des caractéristiques peuvent avoir des significations différentes entre les arméniens orientaux et les arméniens occidentaux. En effet, les premiers tirent souvent leurs racines dans le perse, le géorgien ou le russe alors que les seconds ont des racines plutôt turques, arabes ou grecques.
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D'après le texte ci-dessus, comment peut-on traduire TERTIAN :
- Parent (fils de TERT)
- Géographie ( de TERT)
- Métier (fils de TERT)
- Caractéristique (fils de TERT)
Alors que veut dire TERT en Arménien.
Première proposition.
1 - Face à l'invasion Turc, est fondé en 1137 un royaume arménien qui prolonge la souveraineté arménienne jusqu'en 1375, le Royaume arménien de Cilicie ou Petite-Arménie (ancienne province romaine située dans la moitié orientale du sud de l'Asie mineure en Turquie, capitale SIS).
En 1374, Léon VI, né en Cilicie en 1342, de la Maison de Lusignan, à Chypre 1344-1374, est le dernier roi arménien avant l'invasion du pays par les Mamelouks en 1375.
Capturés à SIS, le roi et sa famille sont emmenés en captivité au Caire, après le 14/04/1375, et libérés le 07/10/1382, après versement d'une rançon.
Après un bref séjour à Rhodes, il s'embarque pour Venise, d'où il gagne la cour pontificale d'Avignon.
Remarque : le Luberon Vaudois appartient au Comtat d'Avignon.
En mai 1383 Léon quitte Avignon pour une tournée de remerciement des souverains ibériques qui ont contribué à sa libération.
Aussi 1ère hypothèse "TERTIAN" faisait-il partie de la suite de Léon, et en passant par Avignon, c'est installé dans le Luberon. En effet 1383 est bien au XIVème siècle (CQFD).
Deuxième proposition.
2 - Qui était ce soldat romain retraité de la IIIème Légion Romaine ?
D'où vient-il ?
Comment s'appelle-t-il ?
Où habite-t-il ?
- La Legio III Augusta (IIIe Légion Auguste), 27 av J.-C à 337, basée en Africa (Tunisie & Algérie).
- La Legio III Cyrenaica (IIIe légion Cyrénaïque), 1er siècle à Vème siècle, basée au moyen-orient (Egypte, Jordanie puis Syrie)
- La Legio III Gallica, 48 av J.-C à 235, basée en Gaule, puis en Syrie
- La IIIe légion «Italique», 165 à fin IVème siècle, basée à Regina Castra (Regensburg ou Ratisbonne en Bavière)
- La Legio III Parthica, 197 à début Vème siècle, basée en Mésopotamie)
- Aïe, un soldat de la IIIème Légion Romaine s'appelle "TERTIANUS", une légion, c'est en gros 6000 hommes, sur plusieurs siècles, de nombreux nouveaux citoyens Romains peuvent se nommer "TERTIANUS", et selon la tradition, Jules César, ne donnait-il pas à ces vétérans, une prime de démobilisation ou une dotation en terre substituée à celle-ci. Il peut être installé dans une colonie ou, tout simplement, finir sa vie à proximité de son ancien camp. Cette tradition c'est-elle perpétuée, pendant plusieurs siècles, dans le Luberon et pourquoi pas en Cilicie.
De plus de nos jour, il faut savoir qu'en Turquie & en Arménie le patronyme "TERTIAN", y est présent.
Mais ces 2 hypothèses sont des divagations
personnelles, suite à quelques pistes données par des cousins.
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